« Un sourire pour Chuluun » mon nouveau roman

L’année 2022 a été marquée par de nombreux changements dans ma vie, des bons, des moins bons jusqu’aux plus tristes lorsque Boumboum et Oceane, mes deux amours, ont rejoint le paradis des chats à trois mois d’intervalle.

J’ai eu besoin de me ressourcer, de quitter Marseille qui m’oppresse … il me fallait du vert ! J’ai choisi les Cévennes, dans une ferme à 900m d’altitude au milieu de la Nature, avec des chèvres, des chevaux, des poules et… des guêpes. Une chambre rustique qui sentait bon le bois et les odeurs de la ferme. Pas de TV ni de Wifi, le calme et la douceur pour entourer ma solitude et provoquer l’inspiration.

C’est là que j’ai pu me replonger dans l’écriture de « Un sourire pour Chuluun », une histoire commencée quelques mois plus tôt et qui était au point mort.

Aujourd’hui, le mot FIN apposé est un vrai bonheur pour moi qui pensais ne jamais parvenir à écrire ce livre.

Débute maintenant l’inévitable et très plaisante période de relectures-corrections avant sa publication prévue début décembre 2022.

Un prénom à consonance chinoise non ?

Oui. Chuluun est un jeune Chinois de 16ans, qui vit en Mongolie Intérieure, que l’on appelle « région autonome de Mongolie Intérieure » intégrée à la Chine au nord du pays. Cette région est contiguë à la République de Mongolie qui, elle, est indépendante.

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Mon histoire se déroule en mai 2016, exactement vingt ans après un terrible tremblement de terre survenu dans la région de Baotou qui a fait des morts, de nombreux blessés et des centaines de milliers de sans-abris. Cette catastrophe a précipité le futur développement de cette région et notamment la ville de Baotou qui a connu un essor fulgurant avec l’accélération de l’exploitation des terres rares dans son sous-sol*.

Ce constat constitue le cadre de mon histoire où Cyrielle Lambert, une journaliste française, va se rendre dans ce pays pour enquêter sur la disparition de Francis Ancel, son ami d’enfance installé là-bas depuis plusieurs années. Il lui a laissé des indices qu’elle doit remettre en place pour espérer le retrouver. Un puzzle complexe qui entraine Cyrielle bien loin de Marseille, sa ville d’adoption, dans une région inconnue aux multiples contradictions.

Une expérience dont elle ne ressortira pas indemne…

Et le sourire?

Ce sourire est très très important, c’est un fil conducteur…

Mais, je ne peux pas vous en dire plus sans spolier l’histoire… Alors, pour en savoir plus, il vous faudra attendre la sortie officielle de ce livre début décembre pour vous le procurer et le découvrir au fil des pages…

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La couverture ?

Elle est presque prête, mais il faudra attendre encore un peu pour qu’elle vous soit dévoilée. Mon illustratrice préférée, Sandrine Vialacres est en train de la bichonner en ce moment. Nous sommes tombées d’accord sur le visuel, alors c’est pour bientôt.

Je peux juste vous dire que les couleurs dominantes seront le noir et l’orange … 

À très bientôt 🙂 

  • Les terres rares — pour ceux qui ne le savent pas — sont un groupe de 17 métaux aux propriétés magnétiques, optiques et catalytiques importantes pour l’industrie des éoliennes, des voitures électriques, des smartphones, de l’aviation militaire etc… Elles ne sont pas « rares » car on peut en trouver dans de nombreux endroits de la croute terrestre, mais elles sont en quantité infime et souvent mélangées dans le minerai exploité. Les techniques de raffinage (pour les séparer et les purifier afin d’obtenir une poudre fine qui servira à l’application à laquelle elle est destinée) nécessitent d’énormes quantités d’eau et d’énergie, des produits chimiques et des solvants dangereux. Par exemple : pour obtenir 1 kg de Lucerium, il faut extraire et traiter 1200 T de minerai ! Les déchets engendrés sont radioactifs et très nocifs pour l’environnement.

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