Sujet:
« Mathilde vient de perdre son mari qui a succombé à une grave maladie. Chaque jour est une terrible épreuve, ils s’aimaient tant. Mais, pour sa fille Lilou, dix ans à peine, elle doit être forte et une maman exemplaire. Pourtant, lorsqu’elle reçoit une lettre anonyme contenant un poème de Baudelaire, lui conseillant de « se souvenir », puis une autre et encore une autre, Mathilde se sent encore plus désemparée. De quoi doit-elle se souvenir ?»
Et si votre passé se cachait pour une bonne raison ?
Mon avis:
Voilà encore un livre de la talentueuse et prodigue auteure Florence Jouniaux qui nécessite de savoir retenir sa respiration plusieurs heures d’affilée ! Quel suspense !
Impossible d’arrêter ma lecture avant la fin car trop envie de savoir le fin mot de l’histoire, mais Florence sait vous mener par le bout de l’œil avec une intrigue haletante.
Se retrouver un jour, comme Mathilde, face à quelques vers énigmatiques de Baudelaire glissés dans une enveloppe anonyme alors que l’on est en deuil, on peut croire à une plaisanterie de mauvais goût ?
Mais, quand cela devient régulier, ce n’est plus un jeu mais le début d’une longue angoisse, une plongée dans le passé qui, pourtant, s’ingénue à se taire. Et pour comprendre quoi ? Que veut cet inconnu avec ses vers de Baudelaire ? La mémoire est un abîme bien complexe !
Toujours le style direct et prenant de Florence Jouniaux avec les détails de la vie de Mathilde et sa fille Lilou, (les repas partagés donnent l’eau à la bouche ;)). Comme si le lecteur était un membre de la famille, on vit les bons comme les mauvais moments, on éprouve la détresse comme la force de cette jeune femme (cette maman) qui, malgré ce puzzle diabolique, s’attèle à ne jamais laisser sa peur, ses cauchemars, ses interrogations prendre le dessus, afin de préserver sa fille.
«Souviens-toi », oui, mais de quoi ? Que lui veut cet inconnu qui la harcèle ? Qui est-il ?
Vous le découvrirez vous-mêmes en vous plongeant dans ce livre qu’il est bien difficile de quitter avant la dernière page…
