« Un sourire pour Chuluun » : genèse

Comment parler d’un livre avec lequel on vient de vivre une bonne année quasiment 24h/24 ? Comment s’en détacher pour vous en dire quelques mots, assez pour vous donner envie de le lire et pas trop pour laisser le suspense agir ?

Vous dire que c’est un défi que je me suis lancé en novembre 2021 ? C’est vrai.
Vous dire que ce sujet sensible fait écho à mes propres questionnements sur l’avenir de notre planète ? C’est vrai aussi.

Pourtant, ma plume s’est voulue « spectatrice » et non pas « polémique », glissée dans l’ombre de mes personnages auxquels j’ai insufflé la vie dans un mot : émotion.
C’est elle que j’ai voulu suivre au fil de leurs découvertes, de leurs histoires de vie et de leurs différences. C’était très instructif et je suis allée de surprise en surprise avec eux.

Alors, je suis dit que mes futurs lecteurs auront peut-être à cœur de glisser, à leur tour, dans les pas de Cyrielle, Francis, Chuluun et les autres.

Bienvenue en Mongolie Intérieure

 « Un sourire pour Chuluun »

4e de couverture :

L’appel désespéré de son ami d’enfance, entraine une journaliste française à l’autre bout du monde, en Mongolie Intérieure. Les messages incongrus qu’il lui envoyait depuis quelques mois, prennent soudain valeur d’indices. Francis était un amoureux de la nature, un idéaliste qui rêvait — sans naïveté — d’un monde où la bienveillance humaine et le respect de la Terre pourraient triompher.  Qu’a-t-il cherché à lui dire ? Pourquoi cette peur indicible lors de son dernier coup de fil ? Où est-il à présent ? Cyrielle est bien décidée à répondre à ces questions et embarque pour la Mongolie Intérieure, sous couvert d’un article à réaliser pour le Journal télévisé de sa chaîne.  

Un roman de pure fiction qui interroge :

Il y a un an ou un peu plus, j’ai regardé un reportage à la télévision « La face cachée des énergies vertes », une enquête du journaliste Guillaume Pitron  qui apporte des éclaircissements sur ce qui se passe réellement derrière l’appellation « énergies vertes » à travers le monde. Il a également écrit un livre qui a été mon livre de chevet pour écrire le mien. Ce reportage a fait l’effet d’une bombe, pas uniquement dans le sens d’une « prise de conscience » des problèmes que cette transition énergétique provoque, mais en plus, l’auteur a subi des vagues de protestation, il a été traité de menteur, son travail a été dénigré.

Pour ma part, ce reportage a provoqué quelque chose de très fort (heureusement pour Guillaume Pitron, je ne suis pas la seule). Pendant des jours et des jours, je n’arrêtais pas d’y penser jusqu’à ce que je me rende à l’évidence : il fallait que j’expulse ce ressenti d’une manière ou d’une autre.

Et c’est ainsi que l’idée de ce livre est née.        

Il n’est pas destiné à stigmatiser, de front, la mauvaise gestion humaine des ressources offertes par la Terre. Il n’est qu’un minuscule vaisseau qui transporte mes mots vers vous en espérant toucher votre cœur et vous mener à vous interroger vous aussi.

« Un sourire pour Chuluun »

C’est un récit totalement fictif où seules les informations dont les références sont inscrites en bas de pages sont réelles et ont servi de balises à ce roman : un peu d’informations sur les terres rares, leurs exploitations dans le monde, leurs traitements et raffinages, certains intérêts économiques mondiaux, et un peu  d’histoire et de géographie pour poser ce décor de Mongolie Intérieure que je ne connais pas mais que j’ai côtoyé virtuellement pendant une année.

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Vous pouvez pré-commander « Un sourire pour Chuluun » dès aujourd’hui
pour le recevoir en prorité dès sa sortie le 10/12/2022

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