Faut-il être un peu zinzin pour écrire des bouquins?

Zinzin – bouquin… ça rime non ?

Non, plus sérieusement, pour écrire un bouquin, il faut d’abord être passionné par les mots et les images… et la musique ajouterais-je d’ailleurs.

Parce que la musique des mots est aussi essentielle à l’auteur qu’elle peut l’être aux lecteurs. Un livre se lit, s’écoute et se voit.

dominique-guenin-auteure-independante-autoedition

Je n’ai pas la réponse à ma question posée en titre, car elle a d’innombrables réponses, mais elle ferait un bon sujet de rédaction.

J’invite d’ailleurs les auteurs qui passeront sur mon site
à faire connaître leur propre réflexion.

Néanmoins, je pense qu’il faut une certaine dose de folie à la limite de la schizophrénie pour se lancer dans une aventure littéraire.

Qui parle à ses personnages pour mieux les cerner et les faire évoluer ?

Qui se glisse au cœur de ses décors pour y dénicher le détail d’une couleur ou d’un objet qu’il ne voyait pas forcément au premier coup d’œil ?

Qui n’hésite pas à se défier en se lançant dans des péripéties qui le mènent parfois au bord du précipice pour mieux y remédier ?

Qui se surprend à râler parce que ses personnages décident de se débrouiller seuls et finalement y parviennent mieux que s’il les avait « obligés » à faire ce qu’ils ne voulaient pas faire ?

Qui est capable de danser la gigue en relisant une phrase qu’il trouve super belle ?

Qui est capable de mettre à la corbeille un chapitre entier et d’éteindre le PC (ou le cahier), en jurant qu’il laisse tomber ce bouquin mais qui revient dessus le lendemain pour y pondre Le chapitre qui lui a tant grignoté la tête ?

Qui est incapable de mettre le mot « Fin » sans s’y reprendre 50 fois pour être sûr que ce mot est placé au bon endroit, au bon moment ?

Si vous pouvez répondre « Moi » à au moins deux de ces questions, je pense qu’on peut dire qu’il faut être un peu zinzin pour écrire un bouquin.

Mais c’est ça aussi le bonheur de la création.

Cet article a 8 commentaires

  1. jluc fontaine

    Moi au moins quatre fois ! complètement zinzin le mec.
    J’ai même fait plusieurs centaines de kilomètres pour vérifier si les lieux où passaient mon personnage (la Spirale du temps) étaient crédibles.
    A bientôt Dominique.
    jluc

    1. Dominique Guenin

      Ah oui, quand même ! 😀
      Entre zinzin, on se comprend 😉

      Merci Jean Luc pour ton commentaire.

      A bientôt sur un Salon
      Dominique

  2. De Loeuw Jonathan

    Par définition, il faut à la fois se croire intéressant et vouloir diffuser ce qu’on fait, mais en plus s’oublier un temps dans des éléments complètement fictionnels qu’on essaie de rendre vraisemblables. Alors, indéniablement, ça flirte avec la folie !

    1. Dominique Guenin

      Je dirais plutôt qu’il faut croire que ce que l’on a à diffuser peut être intéressant.
      Mais, quoi qu’il en soit, je pense que l’on prend plaisir à frôler cette limite bien floue…

  3. Marie Meyel

    Je suis zinzin, c’est clair !

    1. Dominique Guenin

      Bienvenue au club Marie 😀

  4. Claire Fasce-Dalmas

    Coucou Dominique, je suis carrément zinzin, il faut croire. Je réponds « moi » à 6 questions sur 7(je bats Jean-Luc !), en fait question personnages, ce sont eux qui me parlent !
    à bientôt, bises

    1. Dominique Guenin

      C’est vrai que les personnages parfois, on ne peut plus les tenir … 🙂
      Ils nous chipent le stylo des mains à certains moments…

      Merci pour ton com Claire
      A bientôt 🙂

Répondre à Dominique Guenin Annuler la réponse