Tome 1 : L’héritier des Sables
4e de couverture:
« Le prince Akilàm n’aurait pas dû survivre selon les lois cruelles de sa cité natale, perdue dans le désert infernal de Méditrà. Le jeune rebelle cherche sa place dans une société archaïque. Séduit par les légendes sur les mégacités à la technologie extraordinaire, il rêve de partir à l’aventure. Accompagné d’un ami fidèle et d’un mutant facétieux, il se découvre des pouvoirs et réalise qu’il est peut-être la clé d’une étrange prophétie. Il devra porter un lourd secret, déjouer des intrigues de palais et affronter des créatures dangereuses dans sa quête de liberté.»
En route pour un monde imaginaire…
Mon avis:
Quel plaisir de plonger dans l’univers d’Akilàm, 11e enfant du roi Jahlel (et seul garçon), dont la naissance fut soulignée par un drame : la mort de la reine Firouz, sa mère. Pourtant, une force intrépide l’anime dès son plus jeune âge. Curieux de tout, il a surtout l’âme d’un aventurier face à l’immensité d’un monde inconnu, au-delà du désert, qu’il rêve de découvrir.
Mystères, complots, amitié pure, courage et détermination, avec Akilàm, c’est notre propre initiation que l’on fait, c’est découvrir un monde insoupçonné où lois et croyances se mêlent, c’est aller au devant des mêmes dangers, des mêmes doutes et profiter des mêmes moments de bonheur, c’est aussi grandir à ses côtés avec un courage façonné par les épreuves.
Sous la plume admirable de Laure Enza, les décors prennent vie avec force détails, visuels et olfactifs, on ressent la chaleur étouffante sous le soleil de plomb, on découvre la cité archaïque de Barkàn et son palais royal surplombant les différents quartiers (quartier militaire, ville-majeure, ville-mineure, ville marchande…) entourés d’enceintes. Et, au-delà des remparts, l’immensité du désert, on devine les sons des créatures sauvages qui s’y cachent.
Je me suis attachée à ce jeune prince courageux et déterminé au fil de ses propres découvertes, son cœur noble, honnête, et dont la vie est menacée à tout instant.
Ce premier opus m’a transportée. C’est vrai, j’aime lire de la Fantasy parce qu’elle projette mon esprit loin de notre réalité et c’est que ce je recherche dans les livres. Pourtant, les Elfes, les Gobelins, les Trolls et la violence « kill them all » qui les caractérisent… très peu pour moi.
C’est pourquoi le livre de Laure Enza m’a captivée. Il est issu d’un imaginaire d’une finesse incroyable et m’a immédiatement projetée dans son univers. Son style est fluide et rythmé. J’ai beaucoup aimé les néologismes subtils de l’auteure, la plupart construits à partir de mots existants auxquels quelques lettres ont été retirées, une belle idée. Un coup de génie aussi : l’invention d’une langue, celle du mutant avec lequel Akilàm va se lier.
Le premier tome est donc une belle découverte, le tome 2 sera ma prochaine lecture et le tome 3 rejoindra les deux autres rapidement. En un mot, j’adore !
De 11 à 111 ans, la lecture de cette trilogie est un régal.
Quelques infos:
Laure Enza sur Facebook
Laure Enza écrit, mais elle dessine aussi.
Découvrez son univers sur Son site internet : www.laure-enza.com
Merci pour cette excellente chronique qui soulève tous les points importants du roman sans en dévoiler les mystères!
Merci Laure,
Je ne voulais pas spoiler justement, alors je suis ravie que tu aies apprécié.
Je vais me plonger dès ce weekend dans le tome 2 🙂