« Chicago River » de Franck Esposito

L’intro de l’auteur :

« Il existe dans notre société, et même dans nos familles, des êtres comme vous et moi en apparence, dont on ne peut soupçonner qu’ils sont de véritables prédateurs, des vampires de l’âme, comme certains les qualifient… Juste des assassins psychologiques, des individus dotés d’une intelligence dont ils tirent profit aux dépens de tous, quel qu’en soient les conséquences. Ils sont catalogués « pervers narcissiques ».

…Vous voilà prévenus…

Résumé :

William sort d’un internement et a, semble-t-il, suivi une thérapie. Il veut retrouver sa femme Kate qui a su le quitter après avoir été enserrée dans ses filets. Mais il a soif de séduire, d’être le seul sujet de pensée de celle sur laquelle il pose son dévolu. Et si ce n’est plus Kate, ce sera une autre… Réapparaît alors un amour d’adolescence, Alison, qui devient la victime rêvée. Le jeu est amorcé par quelques mots choisis sur une lettre. Peu importe qu’Alison soit mariée, il veut la reconquérir à n’importe quel prix. D’abord la séduire, sortir le grand jeu, calculer son effet, doser, faire mine de se retirer pour s’imposer plus encore, le seul but étant de l’avoir pour lui seul ! Va-t-elle finalement se laisser glisser dans cette aventure sentimentale déstabilisante et excessive qui peut détruire sa vie ? A-t-elle seulement idée de se qui se trame dans l’esprit de cet homme qu’elle n’a jamais vraiment connu ?

Mon avis :

Un sujet audacieux traité avec tact

Des personnages qui inspirent des sentiments parfois contradictoires, perturbants… Franck Esposito nous embarque dans la tête de chaque personnage (à la manière d’une Paula Hawkins « La fille du train » « Au fond de l’eau ») en nous faisant vivre en direct le point de vue de chacun d’eux à tous les points clé de l’histoire. Déstabilisant mais utile pour comprendre l’état d’esprit des personnages et leurs réflexions face aux situations auxquelles ils sont confrontés. On frise l’empathie parfois, mais il ne faut pas se méprendre, c’est une méthode bien huilée par Franck Esposito pour nous scotcher du premier mot jusqu’au dernier.  Et la fin….parlons-en, ou plutôt non, n’en parlons pas ! La surprise est de taille et il faut la découvrir par soi-même.

Alors,  je vous conseille « Chicago River » de Franck Esposito, une très belle écriture de cet auteur indépendant, qui est aussi l’un des deux organisateurs du Premier Salon du Livre des Auteurs Indépendants qui s’est déroulé à Marseille le 27 octobre dernier et qui a été un grand succès.L

Quelques infos pour trouver les livres de Franck Esposito:

Amazon :https://www.amazon.fr/l/B07C1XSP1M

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Son nouveau blog : https://www.franckesposito.com, qui parle d’écriture et de voyages

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