Richard Dean Anderson, d'Esprit et de Coeur
Richard Dean Anderson, d'Esprit et de Coeur
Aimez-vous Richard Dean Anderson ?
Souvenez-vous d’un agent très spécial, employé par la Fondation Phoenix, qui dégainait son couteau suisse pour se sortir de toutes les situations, si catastrophiques soient-elles… Souvenez-vous d’un Colonel de l’Armée de l’Air, sarcastique mais efficace, qui parcourait les galaxies en empruntant un moyen de locomotion circulaire aux contours remplis de symboles…
C’est bien lui… inoubliable MacGyver, irresistible Jack O’Neill ou inimitable Richard Dean Anderson !
Vous savez qu’il est un indéfectible défenseur de l’environnement, son nom est associé à Sea Shepherd Conservation Society, mais également à bien d’autres organisations caritatives, comme Waterkeeper Alliance, Challenger boys&girls, Quench the fire, pour n’en citer que quelques unes.
Cependant, je suis certaine que vous ne connaissez pas tout de sa vie… et je commence à penser que vous avez envie d’en savoir un peu plus…
J’ai une solution !
Un long travail de recherches qui m’a occupée pendant deux années et demie :
Plus de deux cents articles lus, traduits et triés afin d’organiser ma rédaction de manière chronologique.
Et voici enfin mon projet abouti :
Richard Dean Anderson : « D’Esprit et de Coeur »
Il s’agit de la PREMIERE BIOGRAPHIE COMPLETE EN FRANCAIS
de Richard Dean Anderson
(je précise qu’elle est « non officielle »)
Pourquoi avoir écrit un tel ouvrage?
Pour une raison évidente : mon plaisir d’Ecrire associé à l’immense affection que je porte à cette personne hors du commun et pour son indéfectible engagement aux côtés de Sea Shepherd (et d’autres organisations caritatives depuis très longtemps). Un défi d’envergure s’il en est ! De longs mois de recherches, de traductions, de rencontres, puis d’autres longs mois de rédaction, de nouvelles recherches de détails, de doutes parfois pour aboutir à cette première biographie complète en français. Elle ne peut, honnêtement, être considérée comme « officielle », dans la mesure où elle est rédigée en Français. En effet, Richard ne peut raisonnablement pas donner son aval « officiel » pour un livre qu’il ne peut lire lui-même. Il ne m’a toutefois pas dissuadée de finaliser mon projet et j’ai eu l’occasion de le rencontrer pour en discuter à deux reprises en 2016.
Etre le plus juste possible a été ma devise depuis le début de mon projet ainsi que la volonté de respecter la vie privée de Richard. Ainsi, dans le cas où certaines informations contiendraient des erreurs, on peut m’attribuer une certaine forme de responsabilité – indépendante de ma volonté – en ce qui concerne le choix de mes bases de recherches mais pas de leur teneur.
Et quel avenir pour cet ouvrage?
Mon objectif n’est pas de gagner de l’argent en comptant sur la notoriété de Richard et le caractère inédit d’une cette biographie. Sachez que les bénéfices de mes ventes sont reversés à Sea Shepherd. Je suis une auteure indépendante, ce qui veut dire que je ne dépends d’aucune maison d’édition. Je peux donc développer mon amour pour les mots dans les directions qui me sont essentielles. Je veux utiliser ma passion de l’Ecriture pour apporter ma contribution à des actions caritatives. C’est ainsi que, depuis quelques années, je soutiens Sea Shepherd et Waterkeeper Alliance, en publiant mes livres.
Et je compte bien poursuivre cette action tant que mon âme et mon coeur me donneront le plaisir d’écrire… Et j’ai déjà un nouveau projet de livre à concrétiser… Mais ceci est une autre histoire… Dans quelques mois…
Quelques extraits pour vous donner l’envie (si besoin), de vous le procurer
…Richard l’espiègle est devenu un jeune adolescent toujours aussi impétueux, qui commence à avoir de sérieux problèmes avec l’autorité quelle qu’elle soit, car il semble ne vouloir reconnaître que la sienne. Il a bien vite conscience que son potentiel énergétique peut le mener loin et il est prêt à s’en servir quoi qu’il lui en coûte. C’est à Ramsey High School qu’il trouve le moyen de canaliser cette puissance en devenant membre de l’équipe de hockey (enfin !) du collège. Il a déjà un bon niveau, grâce à ses heures de patinage sur des lacs gelés avec ses frères et ses copains depuis l’enfance. Il est motivé et enthousiaste, persuadé de ses véritables possibilités physiques et son entraîneur lui promet un grand avenir s’il travaille avec acharnement. Il n’en faut pas plus à Richard pour s’imaginer déjà en tête d’affiche lors des plus grands matchs nationaux, internationaux ou des futurs Jeux Olympiques d’hiver aux côtés de ses héros comme Gordie Howe... (Chapitre I : « Le Minnesota : plus qu’un lieu de naissance…une philosophie »).
… Malgré les fréquentes pluies qui perturbent un peu l’équipe, la magie opère dès les premières séquences, les acteurs trouvant rapidement leurs marques les uns par rapport aux autres. L’entente est excellente et l’humour que Richard diffuse autour de lui détend très vite l’atmosphère. C’est que les nouveaux venus étaient un peu inquiets de travailler avec lui. Au sein des studios aussi, il est toujours « MacGyver », une immense star (même s’il ne s’est jamais accommodé de cette appellation). Aussi, les autres acteurs qui n’ont, pour la plupart, qu’une ébauche de carrière derrière eux, restent un peu sur leurs gardes et se demandent comment cette « icône » de la télévision va se comporter avec eux. Va-t-elle leur en mettre plein la vue avec sa célébrité ? Va-t-elle être capricieuse et égocentrique ? Va-t-elle leur mettre des bâtons dans les roues ? Quelques heures ont suffi à évacuer le stress sur le plateau : Richard est un chic type, simple, sympathique et d’une humeur enjouée communicative. Certes, il impose sa philosophie au début : « ne pas se prendre au sérieux, s’amuser en travaillant tout en donnant le meilleur de soi-même et en respectant les autres ». Voilà une équipe rassurée par les mots du « patron » (Chapitre V : « Rôles sur mesure…Stargate SG1« ).
…Bien qu’il soit réservé à ce sujet et n’aime pas faire étalage de ses bonnes actions, Richard Dean Anderson est devenu, très tôt, un adepte de l’équitable et de la sauvegarde de l’environnement. Son périple en vélo à l’âge de dix-sept ans lui a ouvert l’esprit sur le potentiel de chaque être humain – et le sien propre – à agir pour le respect de son lieu de vie et la recherche d’une qualité d’existence à l’échelle planétaire pour les générations à venir. Lorsqu’en octobre 2012, on lui remet une distinction à l’occasion de la 20e édition du Festival Jules Verne à Paris pour son implication dans la protection de l’environnement, Richard avoue humblement ne pas être certain de la mériter : « Ma prise de conscience est venue relativement tardivement. Il a d’abord fallu que je prenne ma vie en main et j’ai commencé à m’interroger sur le sens que je voulais lui donner. A ce moment j’ai pris conscience à quel point protéger la planète était une cause importante à défendre… ».(Chapitre VI : « Engagé volontaire : User de son nom pour des causes justes »).
***
Où trouver « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Coeur » ?
En commande à la rubrique « BOUTIQUE» de mon site internet (version papier).
« Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur »
est à présent diffusé sur le site en ligne AMAZON (en version papier et en version ebook)
Néanmoins, privilégier l’achat de cet ouvrage directement sur mon site (exempt des frais prélevés par les plateformes de ventes) permet d’augmenter les dons destinés à être reversés à Sea Shepherd.
C’est une raison qui vaut la peine qu’on y réfléchisse.
Un marque-page est offert avec mes remerciements.
Je fournirai à tous mes lecteurs, sur ce blog ainsi que sur mon site internet
une mise à jour régulière des fonds que je reverserai à Sea Shepherd.
A très bientôt j’espère…
Une trop brève escale à Paris…
Richard Dean Anderson (Conférence Paris-Manga)
Qui a dit que Richard Dean Anderson faisait partie du passé ?
Il n’a jamais été aussi populaire et adoré par des fans qui lui sont fidèles parfois depuis plus de trente années, bien qu’il n’apparaisse plus sur nos écrans de télévision. Nous pouvons remercier les « rediffusions » qui nous offrent ses excellentes prestations dans la peau ô combien charismatique de MacGyver ou O’Neill (avec deux « L »). Elles font même et toujours gonfler les rangs des fans qui se révèlent être de plus en plus jeunes. Car, ne nous y trompons pas, le succès international de ces deux séries cultes (MacGyver et Stargate SG1) n’aurait sans doute pas été aussi fulgurant sans la présence de Richard – bien que celui-ci le réfute totalement et avec humilité – nous en sommes tous parfaitement convaincus.
Quelques dizaines de milliers de participants se sont pressés pour rencontrer, lors de cette unique journée du 4 février 2018 à la Convention Paris Manga, un homme avec un cœur gros comme ça ! L’attente était longue mais le plaisir était palpable parmi tous les gens réunis par ce même rêve. La première rencontre est une source d’émotion intense que nombre de chanceux partagent largement sur les réseaux sociaux depuis que Richard a accepté de participer à des Conventions il y a une douzaine d’années à peine. Et une première rencontre reste rarement la dernière. Lorsque l’on a gouté à la gentillesse, l’humour, l’adorable sourire de Richard et son incontestable empathie, il est bien difficile de ne pas vouloir retrouver ces sensations extraordinaires une nouvelle fois.
– SEANCE AUTOGRAPHES –
10h30, ce dimanche matin, Richard entame sa journée-marathon. Tous unis dans un même élan de ferveur, nous avons commencé à nous placer dans la file d’attente pas moins de deux heures avant son arrivée, pour être les premiers ! Grand bien nous en a pris, car la foule compacte et impatiente s’est rapidement concentrée dans une seule direction : la table des autographes de Richard Dean Anderson ! Il lui a suffi d’écarter le rideau noir qui le séparait de sa loge pour qu’un même « cœur » d’applaudissements cadence son arrivée. Comme à chaque fois, son sourire a immédiatement enchanté les centaines de regards tournés vers lui.
« No gift » était inscrit sur un petit écriteau posé sur le bureau qui l’accueillait pour deux bonnes heures de dédicaces intensives. Richard n’a pas hésité à nous faire comprendre, en mimant un sourire triste sur sa bouche, qu’il en était désolé. Il connaît si bien ses fans et leur désir de lui faire ces petits présents dans lesquels ils mettent leur amour et leur reconnaissance, que cet avertissement embarrassant à l’attention de ses « amis français » le peinait autant que nous. Mais il est évident qu’une malle supplémentaire remplie de cadeaux de toutes tailles, aurait été une source de tracas pour son retour en avion à Los Angeles.
Lorsque vint mon tour, je lui rappelai que j’étais l’auteure de sa biographie en français. Il eut un sourire délicieux et m’annonça que « mon livre était toujours en bonne place sur son bureau chez lui à Los Angeles mais, hélas, il lui était impossible de le lire » (il ne parle pas français). Lui précisant que la traduction était en bonne voie et sans doute terminée avant la fin de l’année, il me confirma « qu’il avait hâte de pouvoir enfin la lire« . Je ne pus résister à l’envie de prendre sa main et d’y déposer un baiser.
« C’est vraiment un amour ! » s’était exclamée Sabrina en sortant de la zone de dédicaces encore toute tremblante d’émotion. J’étais totalement d’accord avec elle ! Nous étions un groupe d’amis et nous avions l’air de huit comparses totalement infantilisés. Mais qu’importe, c’est tellement bon de retrouver son âme d’adolescent!
– CONFERENCE –
En route pour la suite du programme : la Conférence de Richard. Elle devait avoir lieu vers 13h30. Nous avions du temps devant nous, mais nous prîmes donc le parti de rejoindre immédiatement l’espace Sci-Fi où, déjà, des sièges étaient occupés. Nous étions presque certains que ces personnes ne bougeraient pas de leurs places aux premiers rangs, jusqu’à l’intervention de Richard. Ils étaient là pour lui, cela ne faisait aucun doute. Nous dûmes nous contenter du 4e rang non sans une certaine déconvenue. Notre photographe attitrée, Sandrine, occupait le siège au bout de la rangée afin de pouvoir utiliser son appareil-photos, sans être gênée par les têtes des rangs devant nous. Tout semblait aller pour le mieux. Les minutes tournaient et l’écran projetait des images que nous regardions par intermittence et sans réel intérêt, attendant avec patience celui qui n’en finissait pas de signer des centaines d’autographes. En regardant dans sa direction, la file d’attente semblait ne jamais s’amoindrir. Les fans étaient si nombreux que les organisateurs furent contraints de demander à Richard de prolonger cette première séance de dédicaces, ce qu’il accepta bien sûr sans hésitation. Ainsi, il réduisait son temps de pause repas d’une bonne heure, mais le triomphe de ses trop rares apparitions en France est à ce prix ! Il avait un programme – très chargé – à tenir, et il ne se défilerait pas, sinon il ne s’appellerait pas Richard Dean Anderson !
Enfin, les minutes nous rapprochaient peu à peu du moment tant attendu. Les sièges étaient à présent tous occupés. Les fans se pressaient dans tous les coins de l’espace Sci-Fi, partout où il était possible d’avoir une petite chance d’apercevoir celui pour qui ils avaient fait parfois plusieurs centaines ou milliers de kilomètres. L’endroit était noir de monde.
Il était enfin l’heure d’accueillir Richard. Le présentateur et organisateur de l’événement vint enfin sur scène pour annoncer celui qu’il n’était pas nécessaire de nommer tant la ferveur du public était déjà à son maximum. Mais le paroxysme fut atteint dès que Richard apparut, car l’ovation qui lui fut faite dépassa l’entendement ! Son étonnement et son émotion face à cette nuée ardente furent bien réels. De mémoire de 25 années de Paris Manga, rien de tel n’avait jamais été enregistré, cela fut confirmé par l’organisateur lui-même. Les cris de joie, les applaudissements debout et les flashs fusaient de partout.
Puis le calme revint. Le temps de la Conférence était court, chronométré même car, à quelques pas de là, la file d’attente de la session de photos avait déjà pris ses marques. Juste le temps de cinq ou six questions à peine et Richard devrait quitter la scène. Comme à son habitude, son charisme opéra et nous fûmes tous sous son charme durant son intervention. L’humour comme cheval de bataille, il nous enchanta par ses réponses savoureuses. Notamment à la question d’un fan concernant la politique de son pays, il nous présenta « ses excuses pour avoir un président idiot, incapable et fou ». Comme tout le monde s’y attendait également, il dut subir l’épreuve du reboot de MacGyver. Une mimique « spéciale Richard » à nulle autre pareille entraina un fou-rire général complice de la part de tous les spectateurs. Mais il resta « polite and professional » (dixit Richard) pour confirmer que la série ne correspondait absolument pas à « la marque de fabrique Macgyver » mais plutôt à une série policière basique et à l’opposé de la série dans laquelle il jouait. Ce à quoi le public, d’une seule voix, a accueilli ses paroles par des applaudissements soutenus. Quant à la question concernant ses scènes préférées avec Amanda Tapping (Sam Carter dans Stargate SG1), nous nous attendions bien sûr à la réponse qu’il allait faire : « Kissing (l’embrasser) » avec un sérieux désopilant et communicatif, en ajoutant avec humour « don’t tell her husband (ne le dites pas à son mari). ». Hélas, le temps imparti était écoulé, mais Richard ne voulait pas quitter ses « french friends (amis Français) » comme il disait et obtint une petite rallonge de quelques minutes pour deux ou trois questions supplémentaires.
La Conférence se termina sur une nouvelle ovation titanesque dans une salle debout et qui réclamait encore sa présence à laquelle il était contraint de se soustraire. Et tout ce monde allait quitter son siège pour gonfler la faramineuse file d’attente qui se tenait devant le studio-photo. Une minuscule pincée de secondes de bonheur capturée, à tout jamais, sur du papier glacé par un photographe professionnel… Plus de six cents personnes réalisaient une sorte de farandole qui zigzaguait entre les couloirs d’attente et s’étendait bien au-delà des limites prévues.
– SEANCE PHOTOS-
Notre petit groupe était parvenu à se faufiler assez rapidement jusqu’à l’extérieur de l’espace Conférence Sci-Fi. Nos pass-VIP autour du cou nous accordaient quelques facilités très appréciables dans les files d’attente. La distance se raccourcissait finalement assez vite. Nouveaux battements de cœur crescendo pour chacun de nous au fur et à mesure que nos pas nous conduisaient à lui. Cette sensation de vivre un moment unique où un cliché va offrir cette impression d’être seul au monde avec Lui ! Comment se placer ? Quelle réaction va-t-il avoir ? Et puis, tout est parfait et se déroule comme dans un rêve… un rêve de dix secondes à peine. C’était la troisième fois que je participais à une séance photo avec Richard. On croit y être habitué et y aller sans crainte, mais c’est faux. Chaque fois est une première fois… Une pose rapidement trouvée, serrés l’un contre l’autre et c’est déjà terminé. Mais, il m’attira à nouveau à lui pour reprendre la pose en annonçant au photographe « one more… for me… with my darling »… Emotion… Je le remerciai en bafouillant dans un anglais qui laissait à désirer.
– STAND SEA SHEPHERD : REMISE DE DON –
Mehdi et moi
Après la séance photos, j’avais un peu de temps pour rencontrer un des responsables de Sea Sepherd France, présent ce dimanche, Mehdi. A notre arrivée le matin à 8h30, nous avions pris nos quartiers aux abords du stand de l’organisation. L’avantage est qu’il se trouvait juste en face de la table des autographes, du studio de photo-shooting et aussi près de l’espace de Conférence Sci-fi, nos centres d’intérêt étaient donc concentrés dans un mouchoir de poche. Une douzaine d’exemplaires de mon livre « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur », apportés pour cette occasion unique, avaient trouvé leur place dès le samedi, parmi les objets proposés par l’association. A cette heure de l’après-midi le dimanche, tous mes livres avaient été vendus. J’étais ravie et fière, car le don que j’allais faire à Sea Shepherd allait être plus important que prévu. J’espérais, depuis ce matin, que Richard viendrait faire un tour au moment même où je remettrais mon chèque à Mehdi. Mais, son programme intensif rendait totalement impossible toute spéculation à ce sujet. Et je reconnais à présent que ce désir égoïste était un péché d’orgueil bien mal placé de ma part. Richard s’est effectivement rendu à la rencontre des membres bénévoles de Sea Shepherd à la fin de sa très longue journée, pour les saluer et discuter quelques minutes avec tous. Il n’aurait manqué cela à aucun prix.
Quelque échanges avec Mehdi, un grand bonhomme très sympathique à l’allure de nounours, et je j’offris à Sea Shepherd un chèque de 330€ pour mes ventes internet + 150€ pour les ventes exclusivement réalisées sur le stand, précisant que cette remise de don était faite au nom de tous les acheteurs de mon livre, sous l’œil attentif des appareils photos du groupe. Mehdi me remercia au nom de l’association, mais je comptais bien vendre encore d’autres livres en faveur de Sea Shepherd. Il me précisa qu’il ferait rédiger un article sur le site officiel avec la photo de la remise de mon don. Quelle agréable surprise pour moi, je le remerciai à mon tour.
Je dois ajouter que j’ai été extrêmement émue lorsque des personnes m’ont demandé un autographe. C’était surprenant, je me suis sentie très maladroite en tentant de signer mon nom. Les dédicaces, c’est l’apanage des artistes comme Richard, moi je n’étais pas préparée à ce genre d’exercice. Mais, j’avoue quand même que c’est très agréable, non pas uniquement de signer mon livre, mais surtout d’entendre les félicitations de ceux qui l’ont lu. C’est un vrai bonheur de savoir que mon travail permet aux lecteurs de connaître mieux Richard, d’apprendre et comprendre sa vie et d’apprécier plus encore l’homme exceptionnel qu’il est.
Les bénévoles de Sea Shepherd France (dont mon Amie Carole à l’extrême gauche) et moi
– MEET AND GREET –
Très vite, nous fûmes invités à nous rendre à l’emplacement où les participants au « meet&greet » allaient être accueillis. Presque immédiatement, nous disparûmes derrière le grand rideau noir. Décor et ambiance peu enclins à discuter en petit comité… Le brouhaha à l’extérieur promettait des minutes – pourtant privilégiées – difficilement profitables. Si la gestion de la session-photos était parfaite, celle du meet&greet laissait à désirer et plus encore lorsque l’on vint nous annoncer qu’elle ne durerait que dix minutes au lieu des vingt initialement prévues ! Notre moment de convivialité tant attendu allait être balayé, lui aussi, par la diabolique machination du temps ! Mais Richard apparut sur le pas de la porte et notre déception s’envola instantanément.
Magnanime, il nous fit signe de nous rapprocher le plus possible autour de la table. Il fallait bien ça pour espérer entendre nos discussions. Une traductrice se plaça à côté de lui pour nous aider, a priori. Mais, il s’avéra assez rapidement qu’elle était un peu « dépassée », sans doute la fatigue d’un long week-end harassant (pour rester « polite and professional » comme dirait Richard). Il comprit peut-être bien avant nous cet état de fait, car il nous interrogea pour savoir qui comprenait l’anglais et qui ne le parlait pas. La majorité d’entre nous pouvait se débrouiller mais pas tous. Il sembla que cette notion soit passée inaperçue par la traductrice.
« Qui commence », demanda Richard ? Je pris donc l’initiative, car j’avais une question à propos de son engagement, il y a quelques années, au sein de « Waterkeeper Alliance » (l’autre association qu’il défend depuis très longtemps et pour laquelle je reverse régulièrement des dons). Lorsque Richard avait participé au programme « Earth River Expeditions » avec Eric Hertz pour le compte de National Geographic, il avait eu une expérience particulière, en septembre 2001, avec la descente du Yang-Tsé et sa rencontre avec le Tibet l’avait transformé. Je voulais qu’il nous parle de son ressenti. Je souhaitais aussi savoir s’il avait pu y retourner ou s’il espérait le faire dans l’avenir. Avec difficulté – avec le brouhaha extérieur incessant – Richard finit par comprendre ma question et, par le même chemin chaotique, sa réponse me parvint en retour. Il était quasiment impossible pour lui de retourner au Tibet à cause des problèmes politiques avec la Chine. Par contre, il avait reçu, il y a peu, une proposition pour retourner au Chili pour une nouvelle expédition sur le Rio Futaleufu. Il avait très envie d’accepter d’y participer, car il avait adoré ces expéditions par le passé.
Il n’y eut le temps que pour deux ou trois autres questions. Déjà, une incursion dans notre petit salon nous rappela qu’il fallait arrêter car les fans s’impatientaient pour obtenir leur dédicace. Comme à son habitude, Richard souhaitait prolonger notre discussion et nous montra son désarroi ; nous ne voulions pas partir aussi vite non plus. Mais il comprenait tout de même qu’à l’extérieur, une foule attendait son instant de bonheur inoubliable !
C’était fini, nous retournions d’un pas non réellement décidé vers la réalité de l’autre côté du grand rideau noir. En une fraction de seconde, la vague de fans le happa dans un élan de joie et nous dûmes la lui céder. Richard n’était plus à nous, il l’avait été durant une quinzaine de minutes à peine. Nous garderions néanmoins le souvenir d’une jolie complicité, l’espace d’une subreptice dimension parallèle la plus agréable qui soit…
– EPILOGUE-
Les portes de Paris Manga allaient devoir se refermer et pourtant Richard n’était pas au bout de ses peines. Inconcevable pour lui de décevoir ses fans, cela ne faisait pas partie de son vocabulaire. Ainsi, il resterait jusqu’à la dernière dédicace si patiemment attendue par la personne au bout de la file, dut-il y passer la nuit ! C’est cela aussi Richard Dean Anderson ! Un homme infiniment respectueux de ceux qui l’aiment, même s’il en allait de sa propre santé. Et l’on peut dire que cette journée-marathon n’aurait sans doute pas été effectuée avec autant de sourires et de bonne humeur par n’importe quel autre artiste !
Ainsi s’achève le périple de notre petit groupe d’amis à Paris Manga, un groupe d’amis réunis grâce à Richard Dean Anderson : appelons-le « le faiseur d’amitié ». Mais pas seulement. Richard nous donne l’envie de nous dépasser pour sa gentillesse et sa bonne humeur, son humour et sa simplicité.
Grâce à lui, j’ai ouvert les yeux sur la nécessité de faire ma petite part pour l’environnement, comme le petit colibri de la légende amérindienne (souvent racontée par Pierre Rabhi), ce minuscule oiseau qui, avec son petit bec apportait goutte par goutte de l’eau pour éteindre un incendie de forêt. Devant les moqueries des autres animaux qui restaient sans bouger, il disait : je fais ma part…
A méditer….
Richard Dean Anderson à Paris Manga : 04/02/2018:
« Une trop brève escale à Paris » ©Dominique Guenin (02/2018)
Première intervention pour la promotion de mon livre: ça ne s’improvise pas.
Ma rencontre avec Richard Dean Anderson non plus…
Voilà une semaine chargée pour moi. L’horizon d’un palpitant weekend se profile et j’ai mille choses à préparer.
Vous en dire plus ? J’en meurs d’envie !
Je dois participer à la Convention Lyon Game Show le 22 septembre prochain, comme je l’ai déjà largement signalé sur Facebook qui reste mon principal réseau de communication… J’y vais pour deux raisons et je ne vous dirai pas laquelle est la plus importante.
1°) Pour y rencontrer Richard Dean Anderson, un acteur américain très connu pour ses deux rôles-phare à la télévision : MacGyver et Stargate SG1 (comme tout le monde le sait…je pense). Il nous fait un beau cadeau en venant au devant de ses fans français pour la seconde fois de l’année, la précédente était à Paris en février dernier. C’est une personne adorable en plus d’être un acteur que j’aime beaucoup. Donc, l’évidence de m’y précipiter pour le voir n’est plus à démontrer !
2°) Il se trouve aussi que je suis l’auteure de sa biographie en français « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur » dont les bénéfices sont intégralement reversés à l’organisation Sea Shepherd pour laquelle Richard Dean Anderson est un activiste depuis plus de vingt ans. Je serai ravie d’apporter un nouveau don à Sea Shepherd, fruit de mes ventes effectuées entre février et septembre 2018. Une bonne raison d’être à cet événement lyonnais, sur le stand de cette organisation caritative, afin de vendre mes livres pour une cause qui me tient à cœur. L’occasion également de rencontrer les lecteurs qui auront envie d’échanger quelques mots avec moi. Je n’ai pas d’expérience en ce domaine, mais j’avoue que ma passion de l’écriture saura abaisser les barrières de mon émotivité.
De plus, j’ai immense chance d’avoir des amis tout à fait géniaux et c’est une autre raison — et non des moindres — pour laquelle ce petit séjour à Lyon est un plaisir total ! Si je vous disais que c’est, grâce à notre affection commune pour Richard Dean Anderson, que nous nous sommes connus ? Pourtant éparpillés dans tous les coins de France, nous avons bâti depuis plusieurs années une Amitié indéfectible, et je peux dire sans être contredite, que nous sommes un groupe d’amis très soudé. Ils sont aussi un adorable soutien pour ce que je fais et leurs conseils me sont précieux pour avancer.
Et ce week-end est important pour moi et l’écriture. Aussi, il n’était pas inutile de prendre quelques jours de congé pour tout mettre au point avant mon départ vendredi matin.
Objectifs de préparation :
- Préparer mes livres qui seront proposés sur le stand
- Préparer l’affichette qui va avec et un petit présentoir, mes flyers, mes cartes de visite…
- Courrier aux médias
- Un peu de publicité sur les réseaux sociaux
- Préparer mes petits bagages sans rien oublier (même pour deux jours !)
- Préparer un petit topo sur mon activité d’auteure et sur mon livre au cas où cela serait utile
- Le petit plus qui fera la différence …
- Mettre à jour mon blog, j’ai promis un article par semaine, il serait temps de m’y tenir
- Si j’ai oublié quelque chose…
1°) Préparer mes livres qui seront proposés sur le stand
Il fallait réfléchir au nombre de livres à emporter. J’ai finalement conclu à une trentaine. Ce n’est ni trop peu ni trop. J’ai vérifié qu’ils ne contiennent pas de défaut de fabrication (j’ai hélas trouvé quelques exemplaires invendables, que je dois signaler à l’imprimeur).
Je n’ai pas oublié d’insérer, dans chaque livre, une carte de visite, un flyer et un marque-page. Je suis assez fière de mes marque-page (ci-contre en photo) qui remercient les lecteurs de leur achat correspondant à un don à Sea Shepherd. |
Et voilà deux cartons bien remplis et prêts à être engouffrés dans le coffre de la voiture.
2°) Préparer l’affichette qui va avec et un petit présentoir, mes flyers, mes cartes de visite…
Il me fallait une idée pour poser mes livres sur le stand. Pas besoin d’un truc extraordinaire payé à prix d’or. Alors, j’ai confectionné un « présentoir maison » avec du carton, des agrafes et du scotch (Tiens, ça me rappelle un certain MacGyver… ).
Mon affichette prête à investir sa place sur le stand avec mes livres ->
Mes flyers emballés depuis quelques temps déjà. Inutile d’en refaire d’autres. J’ai simplement dû ajouter à la main l’adresse de ce blog sur tous ceux que j’emporte !
3°) Courrier aux médias
Un tel événement est généralement relayé dans les journaux de la ville (quotidiens, hebdomadaires ou spécialisés) et aux alentours, surtout lorsqu’un tel invité nous rend visite. Je peux tenter ma chance en parlant de mon livre et de ma présence à la Convention. Peut-être que cela pourra intéresser un journaliste d’inclure une petite phrase à mon sujet au décours de son article. Mais, je ne suis pas très optimiste. Pourtant, cela ne coute rien d’essayer… Vive les courriers mailiques…
4°) Un peu de publicité sur les réseaux sociaux
J-10… J-5… J-2…
Il est nécessaire d’entretenir la relation entre l’événement et mes livres. Alors, même si je ne suis pas de ceux qui aiment inonder les réseaux sociaux de leur prose, je pense que cela vaut le coup de sonner un peu le ralliement des troupes, sinon de motiver ceux qui hésitent à se lancer. Bien sûr, je veux parler de ceux qui n’ont pas encore acheté mon livre et qui pourraient le faire en se rendant à Lyon le weekend prochain.
J’utilise donc mon compte principal sur Facebook pour faire passer mes messages, mais également une pageque j’ai créée spécialement pour mon activité d’auteure. Twitterest aussi un endroit privilégié pour semer mes posts, mais j’y suis moins fidèle, moins à l’aise ajouterais-je.
5°) Préparer mes petits bagages sans rien oublier (même pour trois jours !)
Oui, même pour si peu de temps, il ne faut rien oublier… D’autant que j’ai mes bébés avec moi (mes livres bien sûr, vous l’aviez compris). Deux cartons pleins de livres, mes flyers, mes cartes de visite, mes dossiers de presse (on ne sait jamais, ça peut servir…), mon présentoir, stylos (autographes peut-être ? Je ne suis pas à l’aise avec cette idée, j’en tremble même, mais mes amis me disent que si on m’en demande, « ce sera bien fait pour moi ! »). Sans oublier mon billet d’entrée ! Ce serait un comble si, arrivée à Lyon avec mes cartons, je devais rebrousser chemin à cause d’un oubli stupide !
6°) Préparer un petit topo sur mon activité d’auteure et sur mon livre au cas où cela serait utile
J’ai déjà rédigé un dossier de presse qui sera utile, car je compte bien rendre une petite visite à l’espace Presse. J’ai un peu appris, depuis quelques temps, à relativiser mon anxiété à l’idée d’imposer mon travail à des gens qui n’en ont, a priori, rien à faire. En fait, tant que vous ne vous présentez pas à eux, ils ne savent pas que vous exister. C’était cela mon problème : oser. Je dois avouer qu’avec ce livre, précisément, je suis moins intimidée. Ce n’est pas de l’orgueil mal placé, si je vous dis que j’en suis fière. Le nombre d’heures passées à travailler sur cette biographie (parfois jusqu’à 13 heures par jour les weekends!), semaines, mois et années, uniquement concentrée sur cet ouvrage. Alors, oui, j’y crois ! Si un auteur n’est pas fier de son livre, s’il ne croit pas qu’il a de l’avenir, autant le mettre au feu et faire autre chose !
Mais le dossier de presse n’a qu’une fonction précise, celle d’attirer l’attention des médias. Il faut aussi être capable de répondre à toutes les questions qu’on aura envie de me poser, sur mon livre bien sûr, sa genèse, ses références etc… et sur mon activité d’auteure, comment j’allie mon activité professionnelle à temps plein et ma passion … Tant de questions auxquelles je dois pouvoir répondre avec simplicité et cœur.
Sans oublier que le principal intéressé, Richard Dean Anderson, aura peut-être envie de me poser ses propres questions ! Savoir répondre en anglais sera l’affaire de quelques unes de mes amies (très calées en anglais), mais je dois pouvoir leur transmettre des idées justes et précises à traduire.
7°) Le petit plus qui fera la différence …
Le voilà le petit plus qui fera la différence !
Mon livre a récemment été traduit en anglais par mon amie Josyane Floderer, puis relu et corrigé par mon amie Juliette Cheval, deux fans qui ont usé de leur affection et de leur talent, afin d’accomplir un travail titanesque en un temps record !
Le stand de Sea Shepherd résonnera sans doute de notre immense joie lorsque Richard Dean Anderson nous fera l’honneur de nous y rencontrer pour recevoir son exemplaire rédigé dans sa langue natale. Dans l’esprit d’une auteure comme moi, dont l’écriture n’est pas un métier mais une passion, c’est un aboutissement inespéré, une récompense qui n’a aucun prix.
C’est aussi une nouvelle aventure, celle de l’attente… un avis, un ressenti… C’est l’angoisse d’avoir glissé des erreurs, de le décevoir alors que j’ai toujours veillé à écrire cette biographie avec un respect infini pour cet homme et sa vie privée… Me donnera-t-il un espoir, celui d’attendre un mot de lui, dans quelques temps ?
8°) Mettre à jour mon blog, j’ai promis un article par semaine, il serait temps de m’y tenir
Voilà qui est fait, aujourd’hui avec cet article de blog. Peut-être reviendrais-je, avant mon départ, pour poster un article dans la rubrique « aide aux auteurs » laissé en suspens…
9°) Si j’ai oublié quelque chose ?
Je cherche encore…
Ah oui! Je devrais prolonger mes séances de méditation matinale. Je dois pouvoir essayer d’atteindre un état d’esprit plus serein que je peine à trouver avec l’excitation de mon weekend à Lyon…
Si cet article a été rédigé comme un pense-bête initialement personnel, il n’est pas inutile d’y puiser quelques idées pour vos propres prochaines interventions d’auteur.
Pour moi, Lyon est ma première véritable intervention pour promouvoir mon livre. Pour d’autres auteurs, la démarche peut être tout à fait différente de la mienne. Néanmoins, les conseils des uns et des autres sont toujours les bienvenus. Et si les miens sont utiles à d’autres, j’en serai très heureuse.
A bientôt…
Richard Dean Anderson présent au Lyon Game Show le 22/09/2018 : « Je suis un Lyonnais »
Une journée mémorable pour tous ses fans
Richard aime la France et les Français l’adorent!
« Je suis un Lyonnais ! » Une petite phrase qui déchaîna la passion des fans venus par milliers témoigner leur admiration pour un « mythe intemporel » dans une même ferveur amicale, ce 22 septembre 2018 à la Salle Tony Garnier de Lyon. Richard venait de conquérir à nouveau un public pourtant totalement acquis, en accrochant une pointe de plaisir acidulé à ces simples mots en Français… Il a toujours su trouver le dénominateur commun à tous ceux qui l’apprécient depuis de nombreuses années : la simplicité et l’humour qui fédèrent. Il en use avec art et authenticité, une marque de fabrique qu’il emporte avec lui dans ses valises et qui semble inépuisable.
L’amphithéâtre était bondé. De nombreux spectateurs s’étaient même avancés jusqu’au bord de la scène, debout, pour profiter encore plus de son aura magnétique. Ross Mullan, acteur Canado-britannique bien connu pour ses rôles dans « Game of Thrones » et « Dr Who » partageait, avec lui, cette heure de conférence. Une subtile complicité s’installa immédiatement entre les deux hommes.
Gif réalisé par Cyril
Au fil des questions du public, les personnalités se dévoilèrent un peu plus. Les souvenirs sont parfois des perles rares que cet exercice de vérité cisèle avec finesse. Il faut parfois interroger ses plus lointaines années pour offrir la réponse qui se cache dans les méandres de la mémoire…
« Comment êtes-vous devenu acteur ? » Cette même question fut posée à Ross et Richard à laquelle ils répondirent, tous deux, par une savoureuse anecdote. Ross rêvait d’être un monstre dans le dessin animé Scooby-Doo, et si sa mère lui disait que c’était impossible, il lui a prouvé plus tard qu’elle avait tort, puisqu’il joue des rôles de monstres à présent. Quant à Richard, haut comme trois pommes, il pensait que ce métier permettait de manger des twinkies à l’œil, ces délicieuses petites génoises fourrées qu’il adorait, parce qu’il en avait vus à la répétition d’une pièce que son père, prof d’anglais et de théâtre, faisait jouer à ses élèves.
Il sut encore mieux provoquer un tsunami d’applaudissements quelques instants plus tard, lorsqu’une personne dans l’assemblée demanda aux deux artistes de réfléchir à leur tirade préférée et de la jouer devant nous. Si Ross choisit une onomatopée (son rôle de « White Walker » dans sa célèbre série « Game of Thrones » ne parlait pas souvent…), Richard nous servit un souvenir d’anthologie made in Stargate SG1, issu d’un des épisodes les plus « improvisés » de la franchise « Window of Opportunity » (Saison 4, épisode 6) : la partie de golf de Jack O’Neill avec Teal’c, dans la salle d’embarquement du SGC et son célèbre swing un tantinet déjanté. Un pur moment de complicité avec ses fans connaisseurs !
Et Richard aime Jack ! Sa réponse est toujours la même quand il s’agit de le faire choisir entre ses deux rôles principaux, MacGyver et O’Neill. S’il doit au premier son entrée fracassante dans le monde des tournages et ses meilleures années d’apprentissage devant et derrière une caméra, il admet que la sagesse du personnage était un peu lourde à porter. Les imperfections de Jack, son sarcasme, son indiscipline, sa propension à se tourner en dérision et néanmoins son intégrité et son altruisme sont des touches de couleurs humaines qui s’accordent plus volontiers à sa propre génétique.
L’heure passa bien trop vite, mais l’émotion était dans tous les regards suspendus à ses mots et à ses expressions si typiquement Andersoniennes.
Ce fut une journée marathon pour celui qui reste à jamais dans nos cœurs, MacGyver et Jack O’Neill, et Nicodemus Legend pour les «initiés» qui connaissent l’amour inconditionnel de Richard pour ce personnage qu’il n’a, hélas, incarné que durant une douzaine d’épisodes.
Séances d’autographes, sessions photos, meet&greet… quelques minutes de rêve distribuées avec gentillesse à ses fans par un homme de cœur au sourire inoubliable… Un même mot d’ordre depuis qu’il participe à des Conventions à travers le monde : offrir ses bénéfices à l’organisation Sea Shepherd Conservation Society qu’il soutient depuis plus de vingt ans.
Richard Dean Anderson au LGS 2018, ce fut aussi pour moi une extraordinaire journée et je ne suis pas prête de l’oublier ! Auteure de sa biographie (non officielle) « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur », je participais à ma toute première véritable expo-vente-dédicace, sur le stand de Sea Shepherd Lyon, aux côtés de Catherine et Rose, admirables et sympathiques bénévoles de l’association. Ce fut une merveilleuse journée qui me permit de rencontrer quelques uns de mes lecteurs et de nouveaux acheteurs, fans de Richard. Un vrai plaisir de discuter de notre passion commune pour cet acteur adoré et d’expliquer mes motivations pour l’écriture de ce livre. Dédicacer mes livres a été un exercice littéraire dont je n’avais aucune expérience et je pense que cela s’est glissé dans mes mots hésitants, j’étais très émue.
Merci Sandrine
En fin d’après midi, tous mes livres avaient été vendus. J’étais fière et heureuse de pouvoir offrir un don conséquent à l’organisation Sea Shepherd, en présence de Richard lui-même, venu sur le stand pour nous saluer. A chacune des Conventions auxquelles il participe, il n’oublie jamais de rendre visite aux bénévoles de l’association et de les féliciter pour leur engagement dans cette organisation chère à son cœur.
Mais j’étais également là pour tenir une promesse, celle que j’avais faite à Richard lors de sa précédente venue en France, en février dernier, à la Convention Paris Manga : lui offrir un exemplaire de sa biographie traduite en anglais avant la fin de l’année 2018. C’était un défi de taille, 388 pages ! Il fut excellemment mené par une traductrice de talent, mon amie Josyane Floderer qui parvint à finaliser l’ouvrage en moins de sept mois ! Elle fut rejointe à peine deux mois avant la date ultime, par notre jeune amie Juliette Cheval, nouvellement licenciée en Anglais, pour la relecture complète et les corrections minutieuses. Ensemble, nous avons travaillé d’arrache-pied et dans une parfaite entente. Et, parce que Richard provoque souvent l’envie de se surpasser, le pari a été tenu !
Rose, moi, Richard, Carole et Catherine
Merci Sandrine
Ce samedi 22 septembre 2018 restera gravé dans notre mémoire comme un jour où un être d’exception nous a enchantés par sa gentillesse, sa simplicité, son humour, son altruisme et sa bonne humeur… comme toujours, ajouterais-je sans hésitation.
Richard Dean Anderson, vous êtes et resterez dans nos cœurs. Nous avons hâte de vous revoir en France… Vous y serez toujours le bienvenu…
Alors, à très vite !
Richard Dean Anderson présent au Lyon Game Show le 22/09/2018 : « Je suis un Lyonnais »
©Dominique Guenin, LGS 22/09/2018
Un livre qui ne verra finalement pas le jour
Il y a tout juste un an et demi, le 12/08/2017, je publiais « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur », la biographie en français, non officielle, de cet acteur américain qui est resté dans nos cœurs l’inoubliable MacGyver des années 80 et le charismatique Jack O’Neill de Stargate SG1.
Ce furent plus de deux années de travail intense afin de rassembler des tonnes d’informations puisées en grande majorité, dans son excellent site officiel rdanderson.com, géré de main de maître par Kate Ritter.
Les exemplaires vendus m’ont permis de tenir mes engagements : offrir tous les bénéfices de ces ventes à l’organisation Sea Shepherd que soutient Richard depuis plus de 20 ans (Les comptes-rendus de mes ventes sont consultables sur ce blog ainsi que sur mon site internet).
Pour moi, écrire ce livre était comme une mission de vie. Richard Dean Anderson est un être d’exception, un homme au cœur d’or. Je souhaitais partager ma propre passion avec tous ceux qui l’apprécient et ceux qui ne le connaissent pas assez.
Je remercie encore toutes les personnes qui ont lu mon ouvrage, qui m’ont fait part de leur plaisir de le lire et m’ont félicitée.
***
Mais, ce livre ne pouvait remplir totalement sa mission si Richard lui-même ne pouvait le lire. C’est mon amie Josyane Floderer qui a eu l’idée de le traduire. Très à l’aise avec cette langue qu’elle aime et dont elle use avec une grande facilité, elle a réalisé ce tour de force en un temps record : traduire 386 pages en 8 ou 9 mois !! Notre amie Juliette Cheval — une autre excellente magicienne de l’anglais — a rejoint l’équipe en cours de route, pour être notre relectrice et correctrice indispensable.
Leur détermination a permis que la version soit prête pour l’offrir à Richard lors de sa venue à Lyon en septembre dernier. Il était nécessaire qu’il puisse le lire dans sa langue afin de me donner son avis.
***
J’étais néanmoins inquiète… Je savais que Richard n’avait jamais accepté de discuter d’un projet d’ouvrage biographique. Il avait toujours été mal à l’aise avec cette idée et il estimait que sa vie n’avait rien d’exceptionnel pour être consignée dans un livre. Pourtant, j’avais tout de même voulu faire aboutir mon projet, mettant tout mon cœur et mon profond respect dans ces chapitres. Je pensais qu’il aurait un avis différent après avoir lu mon livre.
Mais, Richard Dean Anderson est un homme intègre. S’il reconnaît l’immense travail que j’ai réalisé pour écrire ce livre et mon style quelque peu « passionné », il reste mal à l’aise avec l’idée de le publier et m’a demandé de surseoir à mon projet.
C’est pourquoi la version anglaise ne verra jamais le jour, ni aucune autre version, car je respecte la décision de Richard.
Qu’en est-il de la version française me direz-vous ?
Elle n’est également plus en vente actuellement.
Le livre a toujours été présenté comme « biographie non officielle », et je n’avais imprimé qu’un nombre restreint d’exemplaires. Je n’ai jamais dit que Richard l’avait autorisée, mais simplement qu’il ne m’avait pas dissuadée de l’écrire. Je lui ai fait part de mes reversements à Sea Shepherd pour les exemplaires vendus. Il a lui-même été présent lors de la remise de mon don à Sea Shepherd à Lyon en 2018 pour la vente de mes livres dont il a lui-même dédicacé, à côté de ma propre dédicace, le livre remis à Sea Shepherd. Il a apprécié mon honnêteté.
Quand tout s’écroule…
Je dois néanmoins ajouter une ombre de taille à ce tableau : une plateforme de vente qui, si on n’y fait pas attention, peut vous détruire en un rien de temps ! Et c’est ce qui a précipité l’arrêt définitif de cette belle aventure.
Mon livre a été découvert sur une plateforme, vendu par plusieurs « pseudos », d’occasion et à un prix exorbitant. Je n’étais absolument pas au courant, étant donné que je ne vendais mes livres qu’en France via Amazon.fr (mon statut d’auteure indépendante me permet d’être affiliée à une base de données « Cyberscribe » qui travaille en parallèle avec Amazon.fr mais je n’ai pas d’accès moi-même au compte de Cyberscribe sur Amazon). Il existe d’ailleurs un « pseudo » sur Amazon.fr qui vend également mon livre d’occasion et deux fois plus cher que le prix initial.
J’ai écrit à chacun de ces « pseudos » pour leur demander de supprimer leur publicité mensongère, je n’ai jamais eu de réponse de leur part.
Afin de montrer mon honnêteté vis-à-vis de Richard, j’ai immédiatement supprimé mon inscription à la base de données Cyberscribe-Amazon afin que ce livre soit retiré définitivement de la vente sur cette plateforme .
Ainsi,je confirme à tous que les exemplaires que vous pourrez trouver sur Amazon.fr, Amazon.com ou autres, n’ont rien à voir avec moi et sont, tout simplement, des arnaques!!
Epilogue
Ainsi se termine une belle aventure. Mais, elle n’est nullement une déception pour moi.
Elle m’a permis de connaître et de raconter la vie d’un homme d’exception, d’un homme au cœur d’or. Elle m’a permis de le rencontrer à plusieurs reprises depuis plusieurs années et de lui parler en privé dernièrement à Lyon. Elle m’a permis de montrer à Richard, avec ce livre, mes profonds sentiments et mon immense respect, en mon nom, mais aussi au nom de tous les fans qui l’apprécient dans le monde.
Cette aventure m’a apporté encore bien plus que cela : l’Amitié.
Richard a ce don exceptionnel de rassembler les gens. Grâce à lui, j’ai tout d’abord rencontré Carole, Cyril et Sandrine. Je peux dire qu’ils sont mes Amis Vrais, dès le début et que je les aime profondément et pour toujours.
Puis, j’ai rencontré Josyane, Evelyne et Céline avec qui nous partageons cette passion « andersonienne » avec plaisir et sans retenue.
Puis Sabrina et enfin Juliette ont rejoint notre Super Team RDA avec les mêmes aspirations et le même sens de l’Amitié, spontané, franc et immuable.
Ce ne serait pas complet si je ne parlais pas des personnes rencontrées grâce au site de Richard, des fans inconditionnels avec qui nous passons de bons moments de discussion (sur le forum), de manière régulière pour certains, sporadique pour d’autres, mais nous savons nous y retrouver, parce qu’il constitue une « famille ». Et ce n’est pas pour rien que nous adorons le nom que Richard lui-même nous a donné : nous sommes ses « wild loyalists » et nous en sommes fiers.
Pour ces précieux moments vécus grâce à vous,
pour ces personnes « spéciales » rencontrées grâce à vous,
merci Richard Dean Anderson… Mon cœur et mon âme sont à vous pour la vie…